La camerise : un trésor boréal à découvrir
- academiedesartssuc
- 3 juil.
- 2 min de lecture
Avez-vous déjà croisé ce petit fruit allongé, à mi-chemin entre un bleuet et une olive pourpre? Si oui, vous avez sans doute rencontré la camerise, aussi appelée haskap en anglais ou chèvrefeuille comestible. Ce joyau boréal gagne en popularité depuis quelques années, apparaissant autant chez les maraîchers locaux que sur les étals de nos épiceries.

La camerise, c’est quoi exactement?
Originaire des régions froides de l’hémisphère nord, la camerise est parfaitement adaptée à notre climat québécois. Elle pousse sur un arbuste rustique et résistant, ce qui en fait une culture de choix pour plusieurs producteurs locaux. Visuellement, elle ressemble à un bleuet allongé, d’un violet profond presque noir, et sa chair est d’un rouge vif qui tache tout sur son passage — attention aux chandails blancs!
Et ça goûte quoi, la camerise?
C’est là que la magie opère. En bouche, elle dévoile d’abord des notes de bleuet, suivies d’une agréable acidité qui évoque un croisement entre la mûre, le cassis et parfois même la framboise. Chaque bouchée peut surprendre, car son goût varie selon le sol, le climat, l’ensoleillement ou encore le moment de la récolte. Une chose est certaine : la camerise offre une expérience gustative riche et complexe.

Un fruit bon pour le corps (et le cœur)
En plus d’être délicieuse, la camerise est un véritable concentré de bienfaits. Riche en antioxydants, en fibres alimentaires, en vitamine C et A, elle se classe parmi les petits fruits les plus nutritifs. Son pouvoir antioxydant serait même supérieur à celui du bleuet!
Comment la manger?
Le meilleur moyen de la découvrir : fraîchement cueillie! Plusieurs producteurs québécois, notamment dans la région de Portneuf, proposent l’autocueillette dès la fin juin ou le début juillet. Un incontournable pour les amateurs de fruits locaux.
Mais la camerise ne s’arrête pas là. Elle est extrêmement polyvalente en cuisine. Voici quelques idées pour vous inspirer :
Côté sucré : en tarte, en confiture, dans les muffins, les crêpes, les smoothies, les mousses ou simplement sur du yogourt.
Côté salé : en confit pour accompagner les fromages et les charcuteries, en sauce pour le canard, le poulet ou même le porc. Elle se marie particulièrement bien avec le poivre, le vinaigre balsamique ou de vin rouge.
En bref, que vous soyez pâtissier du dimanche ou chef audacieux, la camerise ne demande qu’à embellir vos recettes. Laissez-vous inspirer — vos papilles vous remercieront!


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